Les notions de bien-être, de bonheur et de qualité de vie à l’école ont pris depuis les années 2000 une place croissante dans les recherches en éducation. La crise sanitaire liée à la pandémie de la COVID-19 a bouleversé les modalités d’apprentissages. Si elle a eu des conséquences désastreuses sur les apprentissages des élèves et contribue à accentuer les inégalités scolaires (Wagnon, 2020), certains enfants en ont tiré des éléments positifs. Pour Dubet (2020), elle nous a aussi « rappelé les vertus de la solidarité » et « nous a invité à vivre autrement ». Comment « vivre autrement à l’école » ? Est-il possible de faire évoluer la forme scolaire, la formation professionnelle, les programmes, l’évaluation, les relations enseignants-élèves et familles-écoles ? Ce symposium s’attache à explorer différentes pistes d’amélioration des systèmes scolaires à partir de deux axes. Le premier comprend cinq communications et s’intéresse au vécu du confinement et à ses effets sur la forme scolaire. Le second, composé de trois communications, concerne la place du bonheur et du bien-être dans la formation des enseignants, suggérant que la prise en compte des apports de la recherche sur ces thèmes peut permettre une véritable « révolution » de l’école