Cette communication vise à présenter une analyse des genres textuels demandés pendant la Licence en Lettres à partir de la notion de capacités langagières (Dolz, Pasquier, Bronckart, 1993). Pour ce faire, nous décrirons les capacités langagières requises par les genres demandés et nous présenterons une analyse de la relation entre les capacités langagières à mobiliser et les objectifs de formation du cours. Les données analysées dans cette communication appartiennent au corpus d'une recherche de doctorat qui vise à étudier de manière longitudinale la production écrite des étudiants en Lettres (option langue française) dans le but d'accompagner le développement des capacités langagières nécessaires à l'élaboration des genres textuels qui circulent dans la sphère des études universitaires (Lousada, Dezutter, 2016). Le cadre théorique central qui guidera les analyses est celui de l'interactionnisme socio-discursif (Bronckart, 1999/2012), qui propose un modèle d'analyse de l'architecture textuelle. Pour identifier les capacités langagières nécessaires à la production des genres textuels demandés par les professeurs, nous nous nous servons des interviews semi-structurées avec les professeurs, des documents utilisés en classe et de la bibliographie sur les genres. Nous montrerons ainsi les capacités langagières que les étudiants doivent mobiliser pour produire les genres textuels demandés dans les cours de littérature, pour ensuite discuter du rôle de ces productions textuelles dans la formation des étudiants.